Gampola se trouve non loin de Kandy et est connue, en particulier, pour la tour d’Ambulawawa. En atteignant le sommet de cette tour, on peut découvrir des paysages étonnants et magnifiques, qui peuvent parfois être couverts par la brume. Cependant, une fois celle-ci dissipée, la perspective de grimper au haut de la tour peut effrayer certains grimpeurs, en particulier ceux qui ont le vertige. Notez que la randonnée à Ambulawawa n’est pas du tout dangereuse ou risquée, mais ce n’est pas le genre d’aventure idéal pour ceux (celles) qui ont le vertige. Évitez de vous appuyer sur la balustrade pour prendre des photos, surtout au sommet, car c’est extrêmement risqué et l’on peut facilement glisser.
1. La représentation de plusieurs religions
Le complexe de tours comprend plusieurs symboles religieux et statues, représentant différentes confessions telles que le bouddhisme, l’hindouisme, l’islam et le christianisme. Cette approche multiculturelle et inclusive en fait une destination attrayante pour les personnes d’origines religieuses diverses.
Le temple hindou
La mosquée musulmane
2. L’ascension de la Tour
Ce qui rend la tour d’Ambulawawa unique, c’est l’ascension étroite et assez difficile de 48 mètres jusqu’au sommet de la tour. Je dois dire que j’ai considéré cette ascension comme un challenge car j’avais vu auparavant quelques vidéos de grimpeurs et je n’étais vraiment qu’à moitié rassurée.
Après une montée assez cahoteuse en tuk tuk, me voici au pied de la tour. Je regarde le sommet avec un peu d’appréhension. Bon, il faut y aller, pas question de faire demi-tour! J’achète mon billet et je commence l’ascension avec un poids sur l’estomac. En fait, c’est relativement facile au début. Plus on monte, plus les escaliers deviennent étroits et le paysage extraordinaire. Il y a une brise de montagne fort agréable mais qui décoiffe au passage! La paroi de la tour est blanche et très lisse. Il faut gravir de nombreuses marches en spirale. Au fur et à mesure que l’on monte, les marches deviennent si étroites que l’on ne peut pas poser les deux pieds sur les dalles. Il faut alors grimper de côté.
Il y a évidemment un chassé-croisé entre ceux qui montent et ceux qui descendent. Tout au long de la montée, des sortes de cavités ont été creusées dans les murs. Elles permettent aux personnes qui montent de s’y glisser afin de laisser passer celles qui descendent. Tout cela se fait dans la joie et la bonne humeur. Je suis rassurée de voir que les personnes qui descendent n’ont l’air ni effrayé ni exténué. Je continue à grimper, le vent souffle de plus en plus fort. L’escalier devient de plus en plus étroit et je n’ose pas trop regarder en bas! C’est vrai que cette ascension est quand même bien impressionnante!
3. Le paysage environnant
Pendant l’ascension, je rencontre une touriste allemande et nous nous prenons mutuellement en photo. Enfin, j’accède au promontoire qui est assez étroit. De là, on peut admirer la vue panoramique à 360 degrés, c’est vraiment magnifique. Je ne me lasse pas de regarder les montagnes, les forêts, les petits villages. Quelle expérience extraordinaire !
Maintenant, il va falloir redescendre! C’est aussi impressionnant de descendre que de monter, il faut bien s’accrocher à la rambarde ! Toujours le chassé-croisé sur les escaliers, plusieurs personnes qui grimpent m’interrogent sur le chemin à parcourir et je les rassure. Voilà, je suis arrivée en bas de la tour. Je suis bien contente de m’être donnée ce challenge et d’avoir vaincu ma peur initiale. Cette ascension était vraiment une bonne idée !