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Sri Lanka: La visite de la montagne de Mihintale

Le temple de Mihintale est plutôt un complexe de ruines et de sanctuaires éparpillés sur une zone montagneuse assez vaste, reliés par quelques 1840 marches qui mènent finalement au sommet. Ce site magnifique et serein est considéré comme l’un des plus importants lieux de pèlerinage du bouddhisme et il est facile de comprendre pourquoi. Les vues depuis le sommet de la colline sont à couper le souffle, et les nombreuses ruines et temples anciens témoignent de la richesse de l’histoire et de l’héritage culturel du Sri Lanka. Cet endroit extraordinaire est fréquenté par de nombreux Sri Lankais.

La montagne de Mihintale est située dans les environs  d’Anuradhapura. C’est un lieu de pèlerinage populaire qui serait à l’origine du bouddhisme au Sri Lanka. Ses différents sanctuaires sont reliés par environ 1 840 marches qui mènent au sommet de la montagne. Celles-ci sont suffisamment raides pour nécessiter quelques arrêts en cours de chemin! Aujourd’hui dimanche, je vais visiter ce site avec mon guide. Il est tôt et pourtant, une foule immense se presse déjà sur le parking. Les femmes sont habillées en blanc, comme le veut  la tradition. Que la visite commence!

1. L’arrivée sur le site

Tout le long de la route qui mène à l’entrée principale, nous croisons de très jeunes gitanes qui mendient.  Avant l’entrée du site à proprement parler, nous visitons les ruines d’un ancien hôpital  ayurvédique. J’y vois même une baignoire en pierre pour le bain de plantes (que je connais bien de mes cures ayurvédiques) qui date de 1000 ans !

Plus loin, nous apercevons une mendiante, assise par terre, le corps et le visage recouvert d’énormes pustules. Cela me brise le cœur de la regarder. Je reparlerai d’elle et des autres rencontres de la journée dans mon article:

https://un-nouvel-aspect-de-la-vie.com/sri-lanka-rencontres-mihintale/

2. Les deux premiers niveaux

A l’entrée, je mets mon sarong et nous commençons à monter les escaliers. Ça grimpe, ça grimpe : 700 marches jusqu’au premier niveau, tout cela dans la chaleur humide habituelle. Nous arrivons sur une place noire de monde et je remarque que je suis la seule Européenne. Tout le monde me regarde, me fait des sourires, des petits signes de la main ou me dit  “hello”! Absolument charmant et si sympathique ! Nous avons droit à un jus d’orange gratuit, ce que nous apprécions beaucoup avec cette chaleur! Tout autour de nous, nous entendons de la musique, des prières, le tout dans une ambiance bon enfant et décontractée. A nouveau, nous recommençons à monter les escaliers jusqu’au prochain niveau.

A ce deuxième niveau, une pagode (ou dagoba) est décorée par plusieurs personnes. Tout cela se fait sereinement, en musique et avec beaucoup de ferveur. Les chaussures doivent rester dans une consigne. Par précaution, j’enfile des socquettes afin d’éviter de marcher dans la poussière ou sur le marbre brûlant.

3. La statue de Bouddha

La dernière ascension nous amène jusqu’à une immense et superbe statue de Bouddha. Comme c’est magnifique ! Ce paysage de montagne, la statue de Bouddha, les drapeaux bouddhistes qui volent au vent, la musique, la foule, toute cette ferveur, c’est tout simplement incroyable, magique  et mystique!

Dans un dernier effort, nous décidons de monter jusqu’à un promontoire, situé encore plus haut. Nous devons encore monter des escaliers, les derniers mètres sont particulièrement difficiles à cause du vent qui souffle vraiment très fort. Heureusement, des barrières sont présentes tout le long du parcours pour se tenir, voire s’accrocher. Au sommet, il est presque difficile de rester debout, mon sarong vole dans tous les sens. La vue d’ici est absolument époustouflante. Il est assez difficile de prendre des photos à cause du vent et des nombreuses personnes rassemblées dans cet endroit relativement exigu.

Peu de temps après, nous redescendons vers la place principale où se trouvent divers stands de nourriture. Allons y faire un tour ! Bientôt, je me retrouve assise sur une chaise avec une feuille de bananier contenant du manioc et du sambol (noix de coco épicée) dans les mains. Je mange cela de bon appétit et j’ai droit aux sourires de mes voisins. Quelle expérience, seule Européenne au milieu de cette foule si disciplinée, joyeuse et paisible!

Nous avons maintenant terminé la visite et nous redescendons vers le parking. Cette journée à Mihintale restera un excellent souvenir pour moi, et ceci à plus d’un titre !

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