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Santé et bien-être/Ayurveda

L’Ayurvéda pour les plus de 50 ans

Une fois passé le cap de la cinquantaine, il nous est nécessaire de nous occuper encore plus de notre santé. D’ailleurs, nous remarquons que nous sommes plus facilement fatiguables, que le sommeil est moins régulier qu’auparavant… Donc, si nous voulons vieillir en bonne santé et rester longtemps “en forme”, l’Ayurvéda nous donne des conseils précieux qui sont faciles à suivre et qui nous permettent d’aborder cette nouvelle tranche de vie de la manière la plus agréable et positive qu’il soit.

Au hasard de mes récentes lectures, je suis “tombée” sur cet article absolument passionnant sur l’Ayurvéda plus les plus de 50 ans. Je me suis sentie concernée par beaucoup de thèmes et j’ai voulu partager ceux-ci avec vous.

Avoir 50 ans et plus

La routine quotidienne conseillée aux personnes jeunes et en activité doit être infléchie lorsqu’arrive la cinquantaine  C’est le cas, notamment au moment de la retraite, période de la vie gouvernée par le dosha Vata. Cet article s’adresse à vous toutes, soit parce vous êtes bientôt ou déjà dans cette tranche d’âge, soit parce que l’un de vos proches a plus de 50 ans.

La bonne nouvelle est que, malgré l’âge calendaire, l’Ayurvéda permet de rester biologiquement jeune et dynamique jusqu’à un âge très avancé, moyennant, bien sûr, d’adapter sa routine de vie en conséquence.

Peu avant de prendre votre retraite, planifiez la façon dont vous allez passer progressivement d’une activité normale, voire intense, à une activité plus réduite. Cela vous évitera la dépression ressentie par ceux/celles qui se trouvent soudainement inactifs, sans but et sans rôle social précis. C’est le moment de revoir vos priorités.

Tout ce qui vous faisait “courir” auparavant s’arrête quand vous vous retrouverez à la retraite. Vous avez du temps pour vous et vous pouvez vous organiser à votre manière, en faisant ce qui vous plaît (ce qui n’était pas forcément le cas lorsque vous travailliez).

Avoir une pratique spirituelle

Je dois avouer que je n’étais pas vraiment intéressée par la pratique spirituelle jusqu’ici . Mais lors de mes voyages en Asie, et plus récemment encore au Sri Lanka, j’aí été absolument fascinée par le bouddhisme et ses rites. Lors de la visite de temples, je me sens profondément en communication avec ces personnes qui prient, chantent, déposent des fleurs sur les autels. Tout est si beau, calme, harmonieux qu’à chaque fois, je ressors profondément bouleversée par la ferveur des fidèles.

J’ai visité le Bhodi Tree à Anuradhapura au Sri Lanka il y a trois semaines. Ce figuier, âgé de 2500 ans, est celui sous lequel Bouddha aurait reçu l’illumination et est donc sacré. Certaines de ses branches sont d’ailleurs soutenues par des échafaudages. La nuit était déjà tombée et l’endroit tout illuminé, les femmes, toutes habillées en blanc, priaient et chantaient. C’était absolument fabuleux et irréel. 

Anuradhapura – Le Bhodi Tree

Le Bhodi Tree – L’entrée du Temple

Après la cinquantaine, si ce n’est pas déjà le cas, une des priorités doit aller à la vie spirituelle. C’est là que se posent toutes les questions existentielles qui taraudent l’humanité depuis la nuit des temps. Les pratiques spirituelles censées vous aider dans ce cheminement doivent être intégrées à votre nouvelle routine.

Leur but ? Atteindre l’état d’éveil intérieur, appelé différemment dans chaque tradition, nirvana selon la tradition bouddhiste et moksha (libération) selon la tradition védique. Les termes diffèrent, mais pas le but. En termes scientifiques, on parle de conscience d’unité. Le travail spirituel consiste alors à développer le cerveau par la méditation jusqu’à ce qu’il fonctionne de manière globale. 

Apprendre à méditer

Il n’est pas facile de méditer, tout du moins au début. Mais en s’entraînant, ne serait-ce que 5 minutes par jour, on finit par y prendre plaisir et cela nous devient de plus en plus nécessaire. Théoriquement, à l’âge de la retraite, on a atteint une certaine aisance matérielle. Mais on doit également faire face à de grandes douleurs (séparation, divorce, maladie, décès). Il nous semble important, voire nécessaire, de remplir une sorte de manque spirituel que le matériel ne parvient plus à combler.

Faire ce que vous aimez

La spiritualité remise au cœur de votre vie, le moment est venu pour vous de redéployer le reste de vos activités en faisant plus de place aux choses qui vous font vraiment plaisir : peindre, lire, vous occuper de vos petits-enfants… Voyager, écrire, voir mes amies, faire du sport .. sont des activités que je pratique avec beaucoup de plaisir et d’entrain.  L’Ayurvéda l’affirme: «On devient ce que l’on voit»!

Ainsi, toute activité avec les enfants vous apportera beaucoup de joies. Elle sera une véritable cure de jouvence. Une activité bénévole, comme, dans mon cas, donner des cours d’allemand à des migrants africains et afghans sera également source de bien être, car elle contribue à tisser le lien social tout en renforçant le sentiment d’être utile aux autres.

Si vous êtes de tempérament Pitta, comme moi, vous pouvez envisager de garder une petite activité professionnelle en tant qu’indépendant. Seul ce statut vous permettra de garder la maîtrise complète de votre emploi du temps, sans quoi, vos priorités risquent de ne plus être respectées. Vous pouvez exercer cette activité en vous évertuant à transmettre vos connaissances et votre expérience et en mettant un point d’honneur à déléguer et à aider les autres.

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